En France, près de 40% des seniors prendraient au moins un médicament inapproprié.

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La plupart des études qui ont été consacrées au problème de la prescription inappropriée des médicaments chez les personnes âgées ont concerné des populations nord-américaines. Aucune étude n’avait semble-t-il été jusqu’ici réalisée en France. C’est dans le cadre de l’Etude des Trois Cités, essentiellement consacrée aux facteurs de risque cardiovasculaire et aux troubles cognitifs, que cette enquête a pu être menée.



La cohorte se composait de 9294 sujets non institutionnalisés et âgés d’au moins 65 ans. Leurs prescriptions ont été analysées par un comité d’experts à partir des critères de Beers. Près de 40% des participants prenaient au moins un médicament inapproprié, parmi lesquels on retrouvait 23,4% de vasodilatateurs cérébraux, 9,2% de benzodiazépines à longue durée d’action et 6,4% de substances anticholinergiques.



Les femmes, les sujets les plus âgés et ceux dont le niveau d’éducation était le plus faible, étaient les plus concernés par ce problème, diminuant ainsi leurs chances de recevoir un traitement optimal. D’après cette enquête, le niveau élevé de prescriptions inappropriées semble surtout résulter d’un usage important de vasodilatateurs cérébraux.



Source : http://www.saging.com – L’essentiel de l’information scientifique sur les mécanismes du vieillissement et la prévention.


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