Romain Freton, vous êtes le fondateur d’Astélia, pouvez-vous présenter votre société ?
Astelia est une société de téléassistance qui a 8 ans. Notre service sécurise les personnes âgées ou fragilisées en cas de chute.
Notre ambition est de proposer des solutions de téléassistance sécurisantes bien sûr mais aussi, simples et offrant des usages complémentaires à la téléassistance afin qu’elles soient bien acceptées.
Nos distributeurs sont des pharmacies, des magasins de matériel médical et des sociétés de services à la personnes spécialisés dans le maintien à domicile.
A travers le lancement du minifone classic en 2008, nous avons été les premiers à développer une montre-téléphone, une innovation que nous avons développée à partir d’une feuille blanche et des interviews des utilisateurs. Nous recommençons cette démarche d’écoute et d’innovation presque chaque année…
Quels sont les nouveautés et développements actuels ?
En 2015, nous avons enrichi notre offre avec deux nouvelles solutions de téléassistance : une téléassistance mobile (le minifone mobile) et une téléassistance active (le mini-alarme) ;
Je pense que nous sommes aujourd’hui le téléassisteur offrant le plus large choix de dispositifs d’alerte. Nos clients choisissent la téléassistance correspondant à leur profil et en fonction de l’évolution de leurs besoins de sécurité et de leur santé, ils peuvent adapter leur téléassistance en changeant de dispositif gratuitement.
Nous venons aussi de proposer un accessoire pour éclairer le trajet nocturne (mini-lumière), très simple à installer et très économique.
Quels sont les profils des Seniors qui utilisent ces types de téléassistance ?
Nos clients ont 82 ans en moyenne, ce sont des personnes vivant seules qui souhaitent se sécuriser contre le risque d’accident domestique.
Quelles sont les tendances de votre secteur d’activité ?
En dépit des déclarations d’intention, les collectivités locales continuent à tirer le marché dans une direction contre-productive en équipant gratuitement leurs administrés de solutions rétrogrades qui ne sont pas utilisées de fait. Cette démarche qui ressemble à une bonne intention est en fait inefficace pour sécuriser les personnes âgées.
L’autre tendance que j’observe c’est l’intérêt croissant des acteurs privés pour ce marché, avec l’arrivée de nouveaux acteurs et globalement une bonne vitalité concurrentielle, avec le lancement de nouveaux produits et de nouvelles offres qui sont encourageantes pour sécuriser réellement les personnes âgées tout en répondant à leurs exigences de simplicité, de coût et de discrétion.
