Le niveau de vie des retraités a baissé depuis dix ans

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Retraités du privé ou de la fonction publique, la hausse des prélèvements obligatoires a durement touché leurs revenus


Le Comité National des Retraités et Personnes Agées (CNRPA) vient de rendre public un rapport sur la dégradation des conditions de vie des retraités. Il concerne dans sa présentation actuelle le régime général, celui de la fonction publique, les régimes alignés et les régimes complémentaires

SALARIES DU PRIVE


Régime général : la désindexation des salaires et des retaites a entraîné un décalage des revalorisations. »Aujourd’hui, toutes les analyses s’accordent pour estimer au moins à 10 % la perte du pouvoir d’achat des pensions du régime général depuis plus de 10 ans ».


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En matière de retraites complémentaires ARRCO et AGIRC, la baisse du niveau des revenus de remplacement des retraités et futurs retraités »est également programmée depuis dix ans. » Selon les estimations de la Drees (Etudes et Résultats N° 362 – Décembre 2004), »l’évolution du pouvoir d’achat des retraites brutes de ces régimes en euros constants s’avère négative, soit -0,4 % en moyenne par an à l’ARRCO et -0,8 % à l’AGIRC au cours des années 1993-2003. On observe un taux d’évolution annuel moyen du pouvoir d’achat net des retraites encore plus défavorable, en baisse de : -0,7 % par an pour l’ARRCO et -1,1 % par an pour l’AGIRC entre 1993-2003, reflétant l’impact respectif de la montée en charge de la CSG et de la CRDS en 1996 et des nouvelles règles de revalorisation. »




FONCTIONNAIRES
La baisse du pouvoir d’achat des retraités de la fonction publique est parallèle à celle des salariés du privé. Les facteurs qui ont conduit à la baisse du pouvoir d’achat des retraités de la fonction publique sont :


– des pertes antérieures jamais rattrapées (la perte serait de 10 % sur dix ans,


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– Les effets de la réforme des retraites de 2003
– Abandon des principes de péréquation et d’assimilation. La loi du 21 août 2003 met fin à l’indexation des pensions sur la valeur du point d’indice de la fonction publique ainsi qu’au mécanisme de revalorisation des carrières d’actifs (mesures catégorielles). Les pensions des fonctionnaires sont désormais revalorisées sur les prix et non plus sur l’augmentation des salaires.


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– Pour les pensions les plus basses : la baisse du montant garanti par rapport au minimum de traitement




La dégradation du pouvoir d’achat est accentuée par un ensemble de nouveaux prélèvements :


– Les hausses successives de la CSG et de la CRDS


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;La hausse du forfait hospitalier (porté à 14 € au 01.01.2005, 15 € au 01.01.06, 16 € au 01.01.07), les déremboursements de certains médicaments, la possibilité d’une variation à la baisse des taux de remboursement par l’assurance maladie, l’institution d’un forfait d’un euro pour chaque consultation médicale, l’augmentation des prix de journée en maison de retraite, la prise en charge insuffisante de la perte d’autonomie, …


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– Mesures fiscales «discriminatoires» à l’encontre des retraités : – Les réductions d’impôts pour les personnes accueillies en établissement sont inférieures, de prés de la moitié, à celles accordées aux personnes qui emploient une aide salariée à domicile. Les dépenses liées à l’hébergement dans un établissement de long séjour ou en section de cure médicale ouvrent droit à une réduction d’impôt ne portant que sur la part des dépenses liées à la perte d’autonomie. Ces dispositions fiscales accentuent les inégalités de traitement selon le lieu de vie.


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– L’application d’un plafond de l’abattement spécifique de 10 % sur les revenus des retraités (mis en place en 1996 dans le cadre du plan Juppé), constitue une mesure discriminatoire à l’égard


Source ;: Agevillage


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