La nutrition : la meilleure des préventions

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A l’occasion de ces 3èmes rendez-vous de Nestle nutrition, le 10 juin 2004, à Paris, des médecins ont pu écouter les recommandations nutrition du professeur Bruno Vellas (Toulouse) et du docteur Emmanuel Alix (Mans).
Ceux-ci ont particulièrement insister sur l’intérêt de dépister la dénutrition grâce au test simple et reconnu : le MNA.

Par ailleurs le jury, réuni par Nestle, a remis quatre bourses d’aide à la formation scientifique à de jeunes chercheurs, d’une valeur de 15 000 euros chacune, pour l’année universitaire 2004/2005.


La dénutrition


La dénutrition a des conséquences médicales très graves : ostéoporose (os fragiles, chutes, cassures), fonte de la masse musculaire (chute), perte d’équilibre, vertiges, infections…
5 % des personnes de plus de 65 ans sont considérées comme dénutries à domicile, de 40 à 80 % à l’hôpital, en institution.

Les personnes atteints de la maladie d’Alzheimer non diagnostiquée, débutante, éprouve des difficultés croissantes pour : se rendre au supermarché, faire leurs courses, choir les aliments, préparer le repas. Le recours aux professionnels de l’aide à domicile pour adapter le repas aux goût de la personne est souvent plus apprécié que le portage de repas, même si celui-ci n’est pas à négliger.
Un tiers des sujets malades seraient dénutris.


Dépister pour éviter les placements en maison de retraite


Le mot d’ordre du Professeur Bruno Vellas : agir tôt pour être efficace.
Le MNA « mini nutritional assessment » est un outil d’investigation (test) simple et validé.
Il est aujourd’hui traduit en plusieurs langues et enseigner auprès des médecins, dans les universités.
La réponse à ses 18 questions donne un score qui rassure ou alerte suffisamment tôt pour rééquilibrer l’alimentation, la surveiller.
Cette évaluation suivie permet de diminuer de 20% la mortalité et de 30% les placements en maison de retraite et de presque 10 000 euros par an le coût pour la sécurité sociale.

Une autre astuce pour les professionnels : visiter le réfrigérateur pour vérifier comment la personne se nourrit (est-il vide, de vieux aliments, périmés traînent-ils ?…)


Les astuces


Manger tous les jours la même chose, sauter des repas (une petite soupe le soir), voir un conjoint malade sont des situatiosn à risque qui demandent de redoubler de vigilance pour éviter la dénutrition.

Quelques astuces, ou l’éloge de la fourchette selon Monique Ferry gériatre, nutritionniste



– relever le goût des plats avec des épices, des condiments


– varier les couleurs, s’autoriser un petit apéritif


– se faire aider pour les repas pour éviter la monotonie


– si besoin prendre 6 petits repas par jour


– enrichir en protéines son alimentation : avec de la poudre de lait , du fromage râpé, viandes hachées,


compléments alimentaires enrichis prescrits


– marcher, faire un peu d’exercice pour rester muscler et s’ouvrir l’appétit


– multiplier les occasion de convivialité pour prendre un repas avec des membres de la familles, voisins, amis, bénévoles…



En cas de fortes chaleurs



– Faire ses courses le matin avant 11 heures


– Fractionner encore les repas, tenir constamment à disposition des fruits à grignoter


– Laisser du temps au repas (30 à 40 minutes pour accompagner une personne âgée


– Se faire connaître des services sociaux, des réseaux de santé…



Source : agevillage


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