Les Français et le «bien vieillir» [Etude]

L’étude « Prévention de la dépendance : Quels regards, quels rôles et quelle place pour les 50-65ans ? » menée avec l’Institut IPSOS, et dont les résultats ont été partagés durant la soirée, n’est pas sans lien avec les propositions formulées dans le Livre blanc.

C’est bien forte de ses enseignements que la Mutuelle Intégrance a décidé, dans une séquence très particulière où le Gouvernement engage ses travaux sur le « Grand âge », de contribuer au débat public.

Que signifie «vieillir dans la dignité» pour les français ?

Pour la très grande majorité des Français (80%) vieillir dans la dignité signifie avant tout « rester en bonne santé physique » et «être en pleine possession de ses moyens intellectuels» (même proportion pour ces deux notions).

Si les Français souhaitent ressentir le moins possible les effets du vieillissement, ils espèrent logiquement les subir le plus tard possible. Une enquête Ipsos réalisée en 2018 montre ainsi que les personnes âgées de 65 ans et plus situent en moyenne le moment auquel on devient vieux à 80 ans, soit un âge très tardif, proche de celui de l’espérance de vie.

Les principales craintes liées au vieillissement exprimées par les français vieillir fait peur.

C’est la raison pour laquelle les Français repoussent toujours le moment où ils devront s’en préoccuper. Pour cause, les craintes qu’ils y associent sont nombreuses. Parmi elles, la première, exprimée par plus de quatre Français sur cinq, est liée à l’idée de dépendance (85% au total, dont 44 % la « redoutent beaucoup »).

Cette crainte s’exprime encore plus fortement dès le passage dans la soixantaine et les premiers signes concrets du vieillissement (87% chez les personnes âgées de 55 à 65 ans).
La deuxième crainte est liée à la capacité à «être économiquement indépendant», c’est-à-dire à se retrouver démunis et sans ressource suffisante (61% des Français).

Elle s’exprime d’autant plus fortement chez les femmes (68% versus 54% chez les hommes) qu’un déséquilibre de salaires et de ressources persiste aujourd’hui entre femmes et hommes et ce jusque dans le montant des retraites.

La troisième crainte la plus fréquemment évoquée est «la peur de se retrouver isolé(e) et seul(e) » (57%).

 

 

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