Jacques Rossard : SWAF, une solution pour une bonne hydratation

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Pouvez-vous présenter votre solution Swaf ?

SWAF est une solution complète pour permettre d’avoir une bonne hydratation, centrée autour d’un verre connecté.
Par solution complète, nous entendons que nous ne souhaitions pas être un énième gadget objet connecté, mais que notre solution s’attache à  simplifier, éduquer, faire acte de prévention auprès des personnes sans être intrusive dans leur vie.

Cela nous a amené à concevoir un verre connecté autonome (sans besoin d’avoir une connexion Internet ou de posséder un smartphone), de  services digitaux accessibles pour les utilisateurs mais aussi pour les familles, les proches ou les aidants.

Notre solution SWAF est surtout vu, pour l’instant, comme une aide appréciée et appréciable pour les seniors (à partir de 65 ans, nous perdons la sensation de soif. Il faut donc réapprendre à boire régulièrement). SWAF est utile pour les personnes proches des seniors car elle leur amène de la sérénité, notamment dans le maintien à domicile.

Mais de plus en plus, notre solution intéresse un public plus large comme des sportifs soucieux de leur nutrition et de plus en plus de leur bonne hydratation. Comme aussi les salariés sédentaires en entreprise ou les femmes enceintes.

Cela va très bien avec notre vision, car boire un verre d’eau est universel et contribue à la vie.

A qui est destiné votre verre connecté ?

Nos principaux utilisateurs restent les seniors.

Le verre connecté a été conçu et dessiné pour permettre de suivre le senior dans son parcours de vie, quelques soient les aléas : à domicile, en centre hospitalier ou en substitut de domicile.
Nous avons pu rencontrer notamment un nombre important de personnes âgées qui faisaient des séjours courts en EHPAD, suite à un accident qui était la conséquence d’une mauvaise hydratation.

Ces personnes appréciaient particulièrement que de façon transparente pour eux, le verre connecté SWAF les accompagnait et les guidait pour reprendre le goût de boire régulièrement à l’EHPAD comme à leur domicile, toujours sans être intrusif dans leur vie. Ils appréciaient beaucoup que le verre était simple (même utilisation qu’un verre normal), et que nous ayons eu un souci fort de prise en compte de l’hygiène au sein même de l’innovation.

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Ils apprécient aussi beaucoup les services que nous mettons en œuvre pour les accompagner dans la prévention de leur bonne hydratation, comme des moyens d’échange et d’apprentissage autour de l’eau partagés avec des jeunes, des événements autour du goût (goût de l’eau, des tisanes, des jus de fruits mais aussi de compléments alimentaires ou d’eau gélifiée).

Quel est l’enjeux de l’hydratation en France ?

Sans rappeler la grosse canicule de 2003 aux effets dramatiques, il y malheureusement encore eu 3 300 décès à l’été 2015. Bien au-delà de cela, le coût estimé d’une mauvaise hydratation s’élève à plus d’un milliard d’euros. Ce coût inclut les ETP mis en place pendant les périodes estivales dans les centres hospitaliers ou les substituts de domicile, les coûts d’hospitalisation pour les conséquences d’une déshydratation (chez les personnes âgées, les effets de la déshydratation amène des vertiges et des déséquilibres qui engendrent des chutes et des blessures allant jusqu’à la fracture).

Un de nos partenaires, entreprise du CAC40, estime aussi des coûts importants sur la baisse de la productivité et l’absentéisme dû à une mauvaise hydratation pendant les périodes estivales sur leurs employés (maux de tête, fatigue, baisse de concentration. On estime que l’on commence à perdre 10% de ses capacités intellectuelles et physique au bout d’une heure sans une bonne hydratation). Mais il reste difficile de chiffrer tous ses enjeux car souvent, il manque les données sur l’hydratation.

C’est en cela que SWAF souhaite contribué à la meilleure compréhension sanitaire : nous mettons à disposition, en open data, nos données génériques et anonymes pour les agences sanitaires et nous accompagnons des doctorants pour des études scientifiques et/ou médicales. Comme notamment une étude sur les risques de la déshydratation au volant avec des étudiants qui se prêtent à l’expérience de conduire sur simulateur, sans boire pendant une heure. Les premiers résultants sont édifiants avec ~60% d’accrochages ou d’infractions en plus du groupe pilote.

Comment allez-vous le commercialiser ?

Comme vous l’avez vu, nous nous lançons beaucoup de défis. Nous sommes persuadés que la réussite d’une cause comme la prévention de l’hydratation passe par des partenariats avec des professionnels de chaque secteur. C’est pourquoi notre mode de commercialisation est en B2B, via des sociétés qui offrent un service nouveau à leurs clients, grâce à SWAF, et dont ce n’étaient pas le cœur de métier.

Notre conviction forte est aussi que la technologie, sans humain et sans conscience, ne peut pas résoudre un problème tel que la mauvaise hydratation. D’où notre plus-value la plus importante dans les services que nous déployons pour nos clients. D’où aussi notre position innovante, voire disruptive, de voir notre verre connecté comme un des services que nous apportons (IoT As A Service). Notre commercialisation par abonnement à des services personnalisés, sélectionnés par les utilisateurs eux-mêmes au sein de notre catalogue, et accessibles universellement sur tous les supports digitaux, simplifie la gestion des établissements et permet à toute personne préoccupée par la santé d’un senior de devenir proche accompagnant.

 

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