Habiter le 4ème âge au xxieme siècle

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Voici les résultats de l’étude Habiter le 4ème âge au XXIème siècle : une étude auprès des séniors européens pour Primonial Reim.

Le 4ème âge : un cap abordé avec une relative sérénité, sans pour autant qu’il soit anticipé ou préparé.

Près des 2/3 des séniors se projettent dans leurs vieux jours avec sérénité.

Pourtant, un tiers des séniors seulement a pris des dispositions pour ses vieux jours (30%), avec des disparités fortes entre pays (41% en Allemagne, 17% en Italie).

Lorsqu’ils ont anticipé le moment de la vieillesse, c’est davantage par des dispositions en matière de finance (77%) que de logement (72%).

Des différences d’anticipation qui s’expliquent par des clivages culturels entre pays: alors que les Français comptent en priorité sur eux-mêmes pour faciliter leurs vieux jours (52%), les Espagnols pensent pouvoir s’appuyer en priorité sur le soutien de leur conjoint (48%), et les Italiens, plus qu’ailleurs, sur celui de leurs enfants (28%).

Le logement : un enjeu reconnu du vieillissement, mais une question peu appréhendée dans les faits

64% des séniors pourraient envisager d’aménager leur logement en fonction de leur état de santé mais moins de la moitié envisagent de vivre dans un autre endroit, par exemple dans un logement plus adapté (42%), ou dans une résidence pour séniors ou maison de retraite (24%).

Seuls 7% des répondants se sont renseignés sur les types d’hébergement, la majorité avouant ne pas encore avoir réfléchi à l’endroit où ils habiteront en cas de perte d’autonomie (58%).

Une offre en matière d’hébergement pour séniors qui pâtit à la fois d’une méconnaissance et d’une image peu favorable

Globalement, la prise en charge des personnes âgées dans les 4 pays européens est vue d’un œil critique puisque seuls 30% des séniors la jugent satisfaisante.

Seul 1 senior sur 2 déclare très bien ou bien connaître l’offre en matière d’hébergement (53%).

Parmi la palette de solutions en matière d’hébergement, les résidences services et autonomie bénéficient aujourd’hui de l’image la plus favorable (respectivement 59% et 56%), devant les maisons de retraite (42% pour les maisons de retraite médicalisées et 27% pour celles qui sont non-médicalisées).

Des services disponibles dans les structures d’hébergement qui révèlent un potentiel intéressant

Lorsqu’il s’agit de choisir un hébergement, la qualité du personnel (43%), le prix (41%) et le niveau de médicalisation (39%) sont les trois critères primordiaux.

Concernant la conception des bâtiments des hébergements, les séniors jugent « très important » que les structures soient équipées pour les soins médicaux (69%) et aménagées pour la perte d’autonomie (62%).

En matière d’espaces et de services pouvant être proposés sont jugés particulièrement intéressants les espaces de convivialité (87%) et ceux permettant de recevoir ses proches dans l’intimité (88%).

Pour l’avenir, les plus de 60 ans accueillent les nouvelles technologies avec enthousiasme (83% y voient une bonne chose) offrant la possibilité de maintenir les personnes âgées plus longtemps à domicile et de reculer la perte d’autonomie.

 

 


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