Une étude exclusive, commanditée par Vitaris et Frédéric Serrière, révèle que plus d’un Boomer sur deux considère que le couple « téléassistance / domotique » leur permettra de vivre à domicile plus longtemps.
La question du logement des séniors est plus d’actualité que jamais. Si beaucoup de solutions existent déjà pour permettre aux Français de vieillir sereinement chez eux, ces derniers sont pourtant encore nombreux à considérer leurs logements comme peu adaptés aux besoins spécifiques survenant avec l’âge. Loin des clichés et des idées reçues, une étude exclusive, menée par Vitaris et Frédéric Serrière, lève le voile sur les attentes et la perception des Boomers quant à leur habitat.
Une génération en quête de solutions
Premier constat soulevé par l’étude : âgés de 50 à 63 ans, les Boomers sont majoritairement propriétaires (64,2 % des interrogés) et se déclarent satisfaits du logement qu’ils occupent actuellement (63% des sondés). Pourtant, 56% d’entre eux estiment que leur lieu de vie ne serait pas adapté à une personne en situation de dépendance.
Les Boomers ont besoin d’être rassurés : ils souhaitent que leurs logements soient correctement équipés pour anticiper d’éventuels futurs besoins. A ce propos, l’étude Vitaris/F. Serrière, révèle qu’ils considèrent le confort et la sécurité comme des préoccupations majeures (respectivement 60% et 55% des sondés).
Les nouvelles technologies, l’avenir du maintien à domicile ?
Plus d’un Boomer sur deux (59% des sondés) pense que la téléassistance couplée à la domotique pourrait leur permettre de rester plus longtemps à domicile. Leurs attentes en termes de domotique correspondent, sans surprise, à leurs préoccupations majeures et sont assez caractérisées : ils sont ainsi plus de 60% à exiger prioritairement de la domotique une amélioration notable de leur confort et environ 55% à demander davantage de sécurité.
Parmi les installations qu’ils jugent indispensables, se trouvent pour près de 70% des personnes sondées, l’adaptation de l’éclairage et, pour 60% d’entre eux, l’aménagement de la salle de bain, zone de la maison considérée comme particulièrement risquée pour les seniors.
Au sujet des nouvelles technologies, les Boomers sont donc assez mitigés. En effet, si un Boomer sur deux pense que les nouvelles technologies pourraient avoir un impact positif sur le maintien à domicile, ils sont aussi environ 50% à déclarer que le contact humain reste essentiel.
Mêler technologie et humain
En termes de téléassistance, les Boomers semblent encore trop peu avertis que des solutions mêlant l’humain à la technologie existent. Parmi elles, celles de Libr’Alerte, marque grand public de Vitaris, spécifiquement conçues pour tirer le meilleur parti des technologies innovantes tout en capitalisant sur le contact humain. En effet, les capteurs intelligents développés par Libr’Alerte permettent, en cas d’activité suspecte, de mettre en contact le senior avec un centre d’appel basé au Creusot, ouvert 7/7j et 24/24h.
« Nous pensons qu’il est très important de sonder les personnes qui pourraient avoir recours à la téléassistance d’ici quelques années, afin d’améliorer nos offres et d’aller directement dans le sens de leurs besoins. Nous sommes ravis de voir que pour les boomers, les nouvelles technologies sont un réel atout pour assurer la sécurité de leurs foyers » précise Alain Monteux, Président de Vitaris.
« En vieillissant, les besoins, les envies et les rapports à la consommation changent. Réaliser ce type d’étude permet aux professionnels de la Silver économy d’obtenir des informations précises et actuelles quant aux attentes des séniors, et donc d’adapter leurs offres existantes voire d’en créer de nouvelles, spécifiques aux besoins exprimés » explique Frédéric Serrière.
Méthodologie : L’enquête a été menée auprès d’un échantillon représentatif de 1 514 personnes âgées de 55 à 72 ans. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession, catégorie socio-professionnelle, lieu). L’intégralité des interviews a été réalisée au téléphone la semaine du 6 novembre 2017. Dans un second temps, un focus « boomers » a été réalisé auprès de 12 personnes, avec un questionnaire ayant pour but d’approfondir et d’analyser plus finement les résultats obtenus lors de l’enquête téléphonique préliminaire.