Dans un rapport intitulé « Vieillissement et politiques de l’emploi » rendu public mercredi à Paris, les experts de l’Organisation de coopération et de développement économique soulignent que le pays à tout intérêt à faire en sorte que les « travailleurs vieillissants se maintiennent plus longtemps en activité ».
« Si les Canadiens continuent de se retirer précocement de la vie active, notent-ils, le vieillissement de la population conduira à un ralentissement prononcé de la croissance de la population active et, par conséquent, à un affaiblissement de la croissance économique. »
Pour aider le Canada à « faire face avec succès au défi que constitue le vieillissement démographique », l’OCDE propose « aux pouvoirs publics, aux employeurs, aux syndicats et aux travailleurs âgés eux-mêmes », tout un train de mesures.
Les économistes du Château de
Ils suggèrent aussi de revoir le système de l’impôt sur le revenu et les systèmes de pension privés, qui « encouragent fortement les cessations précoces d’activité ».
« Il y a aussi une dimension humaine à considérer, fait remarquer le rapport. De nombreux ‘seniors’ canadiens préféreraient continuer d’occuper un peu plus longtemps un emploi rémunéré dès lors que les politiques publiques et les pratiques au travail le leur permettraient. »
Les experts notent que le Canada est « mieux placé » que de nombreux autres pays de l’OCDE pour répondre à leurs besoins, notamment parce que sa population ne vieillit pas aussi rapidement que celle du Japon, par exemple.
Sur le marché du travail, les Canadiens de 50 à 64 ans sont moins nombreux qu’ailleurs. En cette matière, le Canada arrive au neuvième rang (avec un taux d’environ 65 pour cent de la population active), loin derrière l’Islande,
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