Le vieillissement démographique qui caractérise notre pays représente un des défis majeur du XXI ème siècle, défi social, défi médical et défi économique.
En effet, si la progression de l’espérance de vie à laquelle nous assistons depuis le début du siècle dernier constitue une véritable révolution de la longévité, elle s’associe également à une augmentation significative, dans les tranches d’âge les plus élevées, des maladies chroniques et de leurs conséquences en termes d’incapacités et de handicaps.
Ce contexte démographique a par conséquent, et aura sans nul doute, un impact de plus en plus marqué sur notre de système de protection sociale, que ce soit au titre de la vieillesse, de la famille ou de la santé. Cet impact sera d’autant plus significatif si l’on considère par ailleurs l’amoindrissement du rôle de la famille dans la prise en charge des personnes âgées atteintes de handicaps.
Il s’avère donc nécessaire de prendre la mesure des enjeux liés à cette évolution démographique tant au plan des retraites que des besoins en matière sanitaire et médico-sociale.
Cependant, se limiter à présenter le vieillissement sous l’angle de ses conséquences en termes de santé ou de handicap ou par ses impacts sociaux et économiques, expose au risque d’occulter l’objectif d’une avancée en âge réussie à laquelle chacun doit pouvoir prétendre. Cette approche peut également conduire à ignorer ou à constituer un frein au recrutement des potentialités que chacun peut mettre à contribution au service de l’autre et de la collectivité. La nécessaire prise de conscience responsable de chaque individu et de la société face aux enjeux du vieillissement implique par conséquent une connaissance objective des différentes modalités d’avance en âge et de leurs déterminants.
Source : « Architecture, Urbanisme et Vieillissement » un colloque organisé par le Groupe MBV (Mutuelle du Bien Vieillir) et AG2R Prévoyance.