Baby boomers : la toujours jeune génération.

La génération du Baby boom utilise son temps de loisir et sa bonne santé pour « revisiter » sa jeunesse d’après une nouveau rapport publié cette semaine.


Les personnes nées au lendemain de la seconde guerre mondial s’offrent maintenant ce qu’ils ne pouvaient pas lorsqu’ils étaient plus jeunes explique cette étude menée par Saga Group.


« Les Baby boomers pensent que les années à venir sont à nouveaux les leur tout comme l’étaient les années de leur jeunesse  » explique James Harkin co-responsable de l’étude.


« Pour certains, cela veut dire s’offrir enfin des marques de leur enfance ».


C’est le paradoxe. Plus les Baby boomers prennent de l’âge plus ils se sentent jeunes. C’est tout du moins ce qui ressort de ce rapport.


Dernière cette tendance se cache la peur de vieillir d’après une autre étude australienne. « Cependant, si les Baby boomers veulent vivre de manière sereine, ils vont devoir découvrir les cotés positifs du vieillissement qui peut être par exemple une plus grande maturité » explique Frédéric Serrière, Président de SeniorStrategic et fondateur d’Equillibre une société de voyage spécialisée dans le développement personnel et les Seniors.


Au lieu de pousser le jeunisme à son paroxysme, notre société vieillissante devrait en promouvoir les bénéfices : plus grande sérénité, expérience de la vie, etc.


L’étude montre également que les Baby boomers n’aiment pas le terme « Senior » ni le terme “Baby boomers”. « Ce n’est pas faute de l’avoir en France ! » explique Frédéric Serrière.


Ils dépensent leur argent pour s’acheter des versions contemporaines d’objets qui leur rappellent leur jeunesse comme des camping-cars de la marque Volkswagen.

Cet attrait pour la nostalgie a été confirmée par l’étude menée par le département étude de SeniorStrategic à propos des ProfilsGénérations. Le marketing générationnel explique bien ce phénomène. « mais attention là encore, évitons des raccourcis. Le marketing générationnel n’est qu’un des éléments pour comprendre les comportements des Baby boomers. A lui seul, il n’est pas suffisant » conclut Frédéric Serrière.

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