Une augmentation des personnes âgées dépendantes d’ici 2040

L’augmentation de la part des personnes les plus âgées au sein de la population au cours des dernières décennies est liée à deux facteurs : la baisse de fécondité et la baisse de mortalité aux âges élevés.



Même si la perte d’autonomie n’est pas inéluctable, la forte augmentation à venir du nombre de personnes très âgées fait, de la prise en charge des personnes dépendantes, un enjeu très important pour l’avenir.



Les projections réalisées permettent d’appréhender les effets des évolutions démographiques futures en fonction de différents scénarios d’évolution de la dépendance aux âges élevés.



Une prise en charge cruciale dans le futur



À l’horizon 2040, le vieillissement de la population française devrait conduire à une augmentation tendancielle du nombre de personnes âgées dépendantes. Cette hausse ne serait pas régulière dans le temps. L’évolution du nombre de personnes âgées dépendantes est, en effet, étroitement liée aux mouvements démographiques et aux passages des générations dans les différentes classes d’âges.



Trois hypothèses



Sur la base des tendances observées dans le passé, trois hypothèses d’évolution de la dépendance ont été retenues.



Dans la première, (pessimiste !) les gains d’espérance de vie sans dépendance sont supposés évoluer de façon parallèle à l’espérance de vie générale, sans progrès notables.



La deuxième (plus optimiste) introduit des gains d’espérance de vie sans dépendance plus rapides que les gains d’espérance de vie. Elle correspond à une diminution de la durée de l’état de dépendance en se basant sur une amélioration de l’hygiène de vie et les progrès de la médecine, en particulier sur la prévention des maladies à forte prévalence (cardiovasculaires ou ostéo-articulaires). Dans cette hypothèse, les taux de prévalence de la dépendance continueraient à baisser à un rythme comparable à celui observé sur la décennie 1990.



Enfin l’hypothèse centrale, moyenne des deux précédentes, repose sur l’hypothèse que les taux de prévalence de la dépendance vont baisser à un rythme un peu moins rapide que dans l’hypothèse optimiste

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