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Par Patrick Coeurdray –
Révéa club Seniors

Sondage Ipsos-Pleine
Vie-Senioriales publié à la veille du salon de l’Immobilier (19-22
mars 2009) et du salon des Seniors de la porte de Versailles (26-28 mars 2009)

L’essentiel des sondés
veut concilier le bonheur d’une maison individuelle avec les avantages du centre-ville.

La retraite propice au marketing
de rupture :
Qu’en retiendra-t-on au total? D’abord ceci : la retraite représente
l’un des instants de rupture qui intéressent le marketing. En effet ,
27% des retraités déménagent ou envisagent de le faire
. Le premier objectif (47%) est de demeurer proche des siens.
On peut presque déduire des actuelles courbes de population que même
à niveau de tendance égal, il y a une belle opportunité
à saisir.
En effet , les départs à la retraite se multiplient avec l’accès
du baby-boom au papy-boom. Par ailleurs, les familles étant de plus en
plus souvent éclatées géographiquement, on n’imagine pas
une tendance baissière affectuant le déménagement des retraités
avant une bonne dizaine d’années.

Trois catégories
de Seniors
La hiérarchie des préoccupations des 50 et plus, suivent par ordre
décroissant la recherche d’un logement techniquement adapté aux
besoins de leur âge (plain-pied, volets roulants, portes plus larges…)
pour 36% , l’ensoleillement de la région (34%), la tranquillité
et la beauté des paysages (30%) , la présence d’équipements
favorisant la mobilité et l’épanouissement culturel (22%).

Que 12% des personnes veuillent
revenir vers leur région d’origine est une donnée sociologique
connue. Elle caractérise les zones à forte identité (Alsace,
Bretagne, Corse, Pays basque…) La superficie du logement ne vient qu’en dernier
lieu pour les Seniors contrairement aux couples avec enfants pour qui il s’agit
d’une donnée de confort cruciale.
Le besoin d’être proche des amis et de la famille s’accroît avec
l’âge.
La beauté et la tranquillité des paysages représentent
une donnée primordiale pour les 50-59 ans (36%), et seulement pour 27%des
60-69ans, et 24%, pour les aînés.

Vieillir ne signifie pas
insensible
Cela signifie même un changement de sensibilité. Avec l’avancée
en âge , la préoccupation que représente la proximité
des équipements culturels et des transports devient très sensible.
De la même façon , prendre de l’âge augmente , à partir
de 70 ans, le désir de se rapprocher de sa région d’origine.

Un appétit moyen
pour les nouvelles expériences d’habitat
Les nouvelles expériences en matière d’habitat ne séduisent
pas forcément les Seniors. 58% pourraient participer à la rénovation
d’un village avec des proches, dont 10% seulement avec certitude. Mais seul
5% partageraient un logement avec des personnes plus jeunes, contre 41% formulant
cette intention de manière évasive ("oui, pourquoi pas").

Les résidences réservées
aux Seniors ne connaissent pas non plus une vogue absolue. 6% sont prêts
à y vivre, et 39% des Seniors disent "oui pourquoi pas".
En effet l’appétit pour ce type de résidences vient avec l’âge,
et le besoin de sécurité. 50% des 70 ans et plus se disent prêt
à y habiter, dont 7% de manière sûre et 43% de façon
nette..

On pourrait dire, vu leur
score, que les services de colocation Seniors et l’expatriation demeurent des
"produits exotiques" .

La population reste attachée
à son ancrage et à la possession matérielle de son bien,
jusqu’à présent défini comme le socle de la retraite, en
premier lieu le pavillon hors lotissement.



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