La notion populaire disant que « la cinquantaine est la nouvelle quarantaine » et « la quarantaine est la nouvelle trentaine » vient d’être réaffirmée par les baby-boomers lors d’un récent sondage national. En fait, 61 pour cent des gens de cette génération affirment qu’ils se sentent environ 10 ans plus jeunes que leur âge réel.
;
Dans le sondage mené par les conseillers en recherche commerciale de chez Pollara, à la question que faites-vous pour vous sentir plus jeune, ; 76 pour cent des répondants ont cité l’exercice régulier, 71 pour cent ont affirmé surveiller leur alimentation et 40 pour cent ont déclaré prendre un supplément de vitamines et de minéraux régulièrement. La plupart des baby-boomers n’ont pas recours à la chirurgie plastique, à la liposuccion ni aux crèmes anti-rides; ils croient plutôt garder le contrôle sur leur façon de vieillir en observant un régime de vie plus équilibré.
;
« Cette fameuse génération est plus informée à bien des égards que celle de leurs parents, ce qui lui donne un sentiment de pouvoir et de contrôle. Ces personnes sont fières de faire les choses à leur manière et, par le fait même, elles sont en train de redéfinir le vieillissement » souligne la Dre Miroslava Lhotsky, médecin de famille, coauteure de The Healthy Boomer et cofondatrice et directrice générale de l’institut Toronto Midlife Health Institute.
;
« Cela est particulièrement vrai dans le cadre de leur approche d’un style de vie sain. Elles aspirent à rester en forme en faisant de l’exercice et en mangeant bien, dans le but de rester jeunes. Elles veulent jouer un rôle actif
dans tous les aspects de leur santé. »
;
Bien que beaucoup de gens avouent se sentir plus jeunes que leur âge réel, le sondage révèle également que ceux et celles qui appartiennent à cette génération prennent très au sérieux le maintien d’une bonne santé pour les années à venir afin de réduire le risque de développer des maladies chroniques.
;
Chez les hommes comme chez les femmes qui ont participé au sondage, la plus grande source d’inquiétude est le cancer (60 pour cent), suivi des maladies du coeur (50 pour cent). Parmi les autres sources d’inquiétude
mentionnées, on retrouve la malade d’Alzheimer (28 pour cent), l’arthrite ; ;(26 pour cent) et le diabète (24 pour cent). Quant à l’ostéoporose, toutefois, les femmes sont trois fois plus susceptibles d’en être soucieuses que les
hommes (21 pour cent contre 7 pour cent, respectivement).
;
« Il s’agit d’une bonne nouvelle que les baby-boomers fassent attention à l’avenir car dans les faits, au cours des dix prochaines années, la première tranche des dix millions de Canadiens qui composent cette génération atteindront l’âge de 65 ans.(1) Même à l’âge de 50 ans, les risques pour la santé associés au vieillissement commencent à apparaître, sans égard à votre sentiment de jeunesse ni à votre niveau d’activité », ajoute la Dre Lhotsky.
;
Près de 80 pour cent des gens de la génération du baby-boom croient avoir un certain ou un bon contrôle sur la réduction du risque de maladie chronique.
;
Andrea Miller, diététiste professionnelle au centre Sunnybrook and Women’s College Health Sciences Centre est d’accord pour dire que ces gens ont plus de chance de s’assurer une bonne santé à long terme.
;
« L’alimentation peut contribuer de façon significative à compenser, jusqu’à un certain point, pour la hausse des facteurs de risques sur la santé qu’apporte le vieillissement, » précise Mme Miller. « Mais même en faisant des choix d’aliments plus sains, à mesure que nous vieillissons, notre corps n’absorbe plus aussi bien certaines vitamines et certains minéraux tirés de l’alimentation seule. Un supplément de multivitamine peut fournir l’assurance nutritive nécessaire pour combler les lacunes d’une alimentation moins optimale. »
;
Le rôle des suppléments sur la santé des baby-boomers
;
Selon la Dre Lhotsky, les baby-boomers sont plus vulnérables au risque de carences pour certaines vitamines et certains minéraux. L’absorption de la vitamine B12, par exemple, diminue après 50 ans. De solides preuves scientifiques laissent entendre que l’utilisation quotidienne d’une multivitamine peut aider à combler ces insuffisances. Une multivitamine peut aussi jouer un rôle sur les taux élevés d’homocystéine dans le sang, lesquels sont liés à une augmentation du risque de maladie du coeur. Une étude menée en Suède par le Journal of Nutrition, par exemple, a démontré que l’utilisation d’un supplément de multivitamine a été associée à des taux réduits d’homocystéine et, par conséquent, à un risque moindre de maladie du coeur.
;
Des études subséquentes ont montré que la prise de suppléments (multivitamines) peut aussi aider à améliorer la fonction immunitaire et contribuer à réduire les risques de dégénérescence maculaire, de cancer et d’ostéoporose liés au vieillissement.
;
;