Victor Perrazi : Un Autonomie Planner accompagne l’organisation et le suivi des meilleurs solutions à la perte d’autonomie

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Les autonomie planners est une entreprise, qui a créé et développe le métier d’Autonomie Planner. Interview de son fondateur Victor Perrazi.

Pouvez-vous présenter votre service Les autonomie planners ?

Les autonomie planners est une jeune entreprise Aixoise, qui a créé et développe le métier d’Autonomie Planner. Un Autonomie Planner accompagne les personnes âgées et leur famille, dans le choix, l’organisation et le suivi des meilleurs solutions à la perte d’autonomie. L’autonomie planner est une personne de confiance qui conseille d’abord de manière indépendante et impartiale sur la pertinence d’organiser le maintien à domicile ou d’envisager l’entrée en structure d’hébergement. Ensuite l’autonomie planner est chargé d’organiser les prestations puis de les coordonner dans le temps, via un service d’abonnement mensuel. Dans ce service de coordination, l’autonomie planner va jusqu’à gérer l’agenda de la personne âgée pour coordonner l’intervention de tous les acteurs de son projet de vie : médecins, professionnels paramédicaux, auxiliaires de vie, transports, sans oublier la vie sociale !

Comment avez-vous développé votre service ?

Le service est actuellement développé sur Aix-en-Provence et sa région, ou « Les autonomie planners » accompagne une vingtaine de clients depuis le mois de juin 2019. Je construis le concept sous forme d’entreprise assez classique, qui tâche de façonner un service pertinent, qui réponde parfaitement aux besoins de ses clients, selon un modèle économique qui doit être stable et viable. Je ne suis pas vraiment dans une dynamique « start’up », même si l’état d’esprit avec lequel j’avance en reprend certains codes.

Le fait de créer un nouveau métier implique de communiquer sur son bien fondé et d’acquérir progressivement la confiance des bénéficiaires. Le besoin est bien réel, mais le moyen de le satisfaire est nouveau. Quand ce modèle aura fait toutes ses preuves localement, le service sera déployé au niveau national, dans une dynamique alors plus soutenue.

À qui est-il destiné et quelles sont les bénéfices pour les bénéficiaires ?

Le premier bénéficiaire du service est la personne âgée elle-même, qui va bénéficier des prestations les plus pertinentes possible parmi les solutions existantes (à domicile ou en établissement).

Le deuxième bénéficiaire est le proche, qui se voit réellement assisté dans son rôle d’aidant. L’Autonomie Planner prend véritablement le relais et lui permet d’être soulagé de toutes les contraintes liées à la perte d’autonomie, et de retrouver son rôle de proche, tout simplement. C’est tellement important.

Ou l’idée trouve-t-elle son origine ?

J’ai été directeur de maison de retraite à Aix en Provence pendant 4 ans. Lorsque quelqu’un se présentait pour envisager l’entrée de son parent, je mettais en avant toutes les qualités de l’établissement, assurant qu’il était “parfaitement adapté” aux besoins de mon interlocuteur. Je le disais de bonne foi bien entendu, et voyais que la solution “tout en un” que représentait notre établissement était la bienvenue pour lui, désemparé face à la situation de perte d’autonomie de son proche. Mais cette personne âgée n’aurait-elle pas pu rester chez elle encore un peu avec des services adaptés et quelques aménagements ? Peut-être. Peut-être pas. Ce n’était pas mon rôle de le déterminer. Mais de qui était-ce le rôle au juste ?

D’un service d’aide à domicile ? – Probablement pas car il aurait eu le même biais que moi, obnubilé par les solutions qu’il propose à domicile il n’aurait pas été impartial dans l’évaluation du besoin.

De l’assistante sociale ? – Possiblement, mais aurait-elle pu apporter à la famille un accompagnement réellement personnalisé et ce “tout en un” que représente l’EHPAD ?

Du médecin traitant ? – Non, car bien qu’expert pour évaluer une situation de dépendance, il n’a ni le temps ni les moyens d’accompagner son patient dans le choix des solutions adaptées à la perte d’autonomie.

J’ai alors compris la nécessité de créer un service indépendant pour que les intérêts des personnes âgées soient défendus en toute impartialité ! J’ai aussi constaté que les aidants familiaux avaient besoin d’être accompagnés et soulagés dans leurs missions.

Comment allez-vous vous faire connaître ?

Ma stratégie de communication repose sur 3 axes principaux :

– La rencontre des prescripteurs locaux : médecins, professionnels paramédicaux, assistantes sociales de structures, CCAS, etc.

– Le web via les moteurs de recherches et les réseaux sociaux.

– Le bouche à oreille, qui prendra de plus en plus de poids avec le temps.

Les parutions presse joueront aussi ponctuellement un rôle important.

Quel type de partenariat recherchez-vous ?

Je tisse des partenariats avec tous les types d’acteurs que je suis susceptibles de mettre en relation avec mes clients : services d’aides à domiciles, prestataire de services et matériel, sociétés d’aménagement du logement, cohabitation intergénérationnelle, et toutes les structures « hors domicile » de type, résidences services, ehpad, accueil familiale, etc.

Je suis aussi en recherche de partenariats avec des mutuelles ou assureurs qui voudraient faire bénéficier leurs clients de ce service sur mesure.

 

 


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