Comment faire en sorte que les personnes âgées vivent le plus longtemps possible dans le bien qui leur appartient ? Comment financer le vieillissement et la perte d’autonomie ? Pour répondre à ces réponses émergentes, nous avons rencontrés un expert du Viager : Monsieur CERVERA.
En tant qu’expert du viager, quelle est votre vision actuelle ?
Compte tenu des vingt-cinq ans qui restent à vivre au moment du passage en retraite, une contradiction grandissante fait son apparition entre l’allongement de la durée de la vie et la diminution des ressources pour continuer à vivre dans de bonnes conditions.
Enjeux majeurs de notre société : L’allongement de la durée de la vie et l’augmentation de la part des personnes vieillissantes dans la population française se doit de trouver des solutions afin que le parcours de vie soit le plus serein et le plus digne possible. Or La réforme des retraites n’est toujours pas réglée ; et l’analyse des moyens existants pour tendre à protéger les personnes vulnérables – le coronavirus nous le rappelle – et les proches, a fait l’objet d’un rapport sur le Grand Âge qui doit se déployer à son rythme.
Face à ce défi, la réponse à ces questions ne peut être que globale et le viager est l’une des solutions possibles pour que les aînés puissent rester dignes en ne dépendant pas de leurs enfants.
Un « micro-marché » de l’immobilier
Avec 5 000 à 7 000 ventes signées chaque année, soit moins de 1% des transactions immobilières, le viager est un marché dynamique, qui croît de 5 à 6% par an en raison de la population à laquelle il s’adresse. Il est donc conseillé de vous adresser à un spécialiste. Il saura évaluer la rente et le bouquet, rédiger le contrat dans les règles de l’art, vérifier la solvabilité de l’acquéreur…
Comment fonctionne un achat en viager ?
Le viager se rapproche d’une vente immobilière classique, seules ses modalités de paiement diffèrent. Au moment de l’acquisition, l’acheteur ne règle que le bouquet, une somme d’argent payée comptant. Le reste est acquitté chaque mois ou chaque trimestre auprès du vendeur, sous forme de rente versée jusqu’à son décès. Ainsi, la perception “tabou”, “malsaine” liée à une notion de risque qui peut effrayer les acheteurs, a depuis largement évolué, puisque le viager est désormais perçu comme un investissement à part entière.
Un contrat de solidarité intergénérationnelle équilibré qui protège le conjoint
Vendeur et acquéreur en tirent tous les deux avantages. L’acquéreur se constitue un patrimoine tout en souplesse et au meilleur prix. Le vendeur retraité, y trouve un moyen de compléter ses revenus pour faire face à son besoin de ressources, anticiper son risque de dépendance, aménager son logement, préparer sa rentrée éventuelle en EHPAD ou tout simplement pour se faire plaisir.
Voilà pourquoi il n’est pas surprenant que parfois la vente en Viager fasse naître entre les parties des liens affectifs forts entre la personne âgée et l’acheteur.
Bon à savoir : Si le bien vendu en viager appartient en communauté à un couple, le contrat peut être établi au profit des deux conjoints. Le versement de la rente, dans ce cas, prendra fin uniquement au décès du second conjoint. Il en va de même si le contrat de vente prévoit une rente réversible au conjoint survivant.
Le viager s’avère être une vraie solution, et qui mérite peut-être de prendre contact avec Monsieur CERVERA – 06 69 20 41 97, d’autant que l’estimation est gratuite.