Neoexpat a pour vocation d’aider les retraités et futurs retraités qui souhaitent s’installer à l’étranger à préparer, réussir et sécuriser leur projet d’expatriation, et de rendre ce rêve d’une nouvelle vie à la retraite accessible au plus grand nombre.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Sylvain Larmigny, le fondateur de neoexpat, startup que j’ai immatriculée en février dernier. Avant de me lancer dans l’entrepreneuriat, j’ai travaillé 18 années en audit externe et interne, en contrôle de gestion et IT en cabinet et dans l’industrie, en France et à l’international.
Pouvez-vous présenter neoexpat ?
Neoexpat a pour vocation d’aider les retraités et futurs retraités qui souhaitent s’installer à l’étranger à préparer, réussir et sécuriser leur projet d’expatriation, et de rendre ce rêve d’une nouvelle vie à la retraite accessible au plus grand nombre.
Parce que s’expatrier à la retraite peut être compliqué et anxiogène, neoexpat a développé une plateforme innovante de mobilité internationale dédiée aux retraités pour simplifier l’installation à l’étranger et faciliter l’intégration sur place.
La plateforme a été mise en ligne en juin 2021, avec une offre B2C sur 3 pays. Nous travaillons en parallèle sur une offre B2B2C et avons la volonté de couvrir de nouveaux pays dès 2022.
Qui sont vos clients et pourquoi souhaitent-ils vivre leur retraite à l’étranger ?
Nos clients sont les retraités et futurs retraités français.
La retraite apporte à certains la liberté qu’ils attendaient pour changer de vie ou prendre un nouveau départ, mais s’accompagne généralement d’une baisse de revenus, souvent mal anticipée. Vivre à l’étranger constitue pour eux une option concrète de se réinventer, d’augmenter leur pouvoir d’achat et d’améliorer leur qualité de vie, au soleil, quel que soit leur niveau de revenu.
On estime à environ 1,4 millions le nombre de retraités français qui vivent à l’étranger, à l’année ou quelques mois par an, soit entre 8 et 10% des 17 millions de retraités. Sur les 700 000 français qui partent en retraite chaque année, environ 50 000 partent vivre à l’étranger.
Ce phénomène touche toutes les CSP. Les principales motivations sont liées au climat, au coût de la vie, à la fiscalité et parfois à l’envie de se réinventer ou de prendre un nouveau départ. La plupart des retraités français qui partent s’installent dans une dizaine de pays seulement : le Portugal, le Maroc, la Thaïlande pour ne citer qu’eux.
A quel(s) problème(s) répondez-vous ?
S’expatrier à la retraite n’est pas simple. Un tel projet nécessite de gérer une multitude de démarches complexes et parfois coûteuses auprès de très nombreux interlocuteurs, en France et sur place, parfois dans une autre langue. Il faudra également s’intégrer et parfois reconstruire une vie sociale une fois sur place.
Par ailleurs, les seniors ont des motivations, des préoccupations et des destinations différentes des expatriés actifs ou étudiants. Le vieillissement, l’éloignement des proches, l’intégration, la fiscalité sont des sujets qui préoccupent davantage les seniors, et les erreurs et les points mal anticipés ou occultés dans le domaine juridique ou la santé peuvent coûter cher ou être lourds de conséquences.
Comment répondez-vous à ces problèmes ?
En les accompagnant à chaque étape de leur projet, neoexpat permet à ses utilisateurs de gagner du temps, de faire des économies et in fine de réussir et sécuriser leur projet.
Véritable innovation d’usage dédiée aux jeunes seniors, l’application a pour triple objectif :
- de centraliser et digitaliser les démarches grâce, notamment, à un algorithme qui permet de personnaliser une partie du process,
- de coordonner sur une seule plateforme tous les acteurs et experts de l’expatriation à la retraite dans tous les domaines : pensions, logement, immigration, santé, juridique, fiscalité etc…,
- d’animer une communauté de retraités expatriés pour favoriser l’accueil et l’intégration des nouveaux arrivants.
Qu’est-ce que neoexpat apporte de nouveau ou de différent ?
Tous les enjeux propres aux seniors évoqués plus haut ne sont que partiellement adressés par l’offre existante de mobilité internationale et de relocation, qui n’est pas intégrée. Celle-ci cible surtout les actifs et s’intéresse principalement à l’immobilier et à l’immigration, en occultant parfois la complexité des autres démarches et le risque et l’impact d’erreurs qui peuvent coûter cher, surtout dans le domaine juridique, de la santé et de la fiscalité.
Par rapport aux autres acteurs de la retraite à l’étranger, neoexpat propose de couvrir sur un seul portail l’ensemble des démarches d’une expatriation à la retraite, en France et dans le pays d’accueil, en combinant le caractère irremplaçable du contact humain et les avantages du digital.
Comment voyez-vous l’avenir de la mobilité internationale des retraités ?
Le développement des transports low costs et des moyens de communication a considérablement réduit les distances et l’éloignement ces 10-15 dernières années, et favorisé la mobilité des retraités.
La pandémie a certes freiné ou même stoppé cette tendance, mais selon moi cela ne devrait pas durer. Des facteurs économiques, politiques, technologiques, démographiques et sociologiques devraient faire repartir, voire accélérer ce phénomène. Avec le vieillissement de la population, la réforme des retraites, la hausse du coût de la vie en France, la crise des démocraties, la retraite à l’étranger a probablement de beaux jours devant elle.