Les Boomers veulent dépenser plutôt que de laisser de l’argent à leurs enfants

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Les enfants des baby-boomers se dirigent vers un « choc financier » après avoir compris que leurs parents ont l’intention de dépenser tout leur argent plutôt que de le leur transmettre d’après une récente étude réalisée en Grande Bretagne.

Les baby-boomers – généralement représentant ceux nés entre 1947 et 1964 – sont souvent considérés comme la «génération égoïste» parce qu’ils ont bénéficié de bons revenus et de la hausse des valeurs foncières avant de prendre leur retraite avec des pensions relativement dorées.

Mais maintenant, une étude a montré qu’une partie de leurs enfants sera confrontée à la pauvreté durant la vieillesse, à moins qu’ils ne prévoient de meilleures dispositions en matière de pension.

Un enfant sur quatre dit qu’il compte sur l’héritage de l’argent accumulé par leurs parents afin qu’ils puissent bénéficier d’une sécurité financière – malgré que deux baby boomers sur trois expliquent qu’ils préféreraient dépenser leur héritage et ne pas financer la sécurité future de leurs enfants.

L’étude du cabinet d’avocats Stephensons révèle que les enfants de 18 à 34 ans dépendent davantage de l’héritage que tout autre groupe d’âge, car la confiance dans les régimes de retraite privées et publiques diminue.

La recherche a révélé que les jeunes classent les cotisations de retraite même au-dessous des économies en matière de retraite, ce qui contraste fortement avec les plus de 55 ans où 80% répertorient les pensions comme leur principale source de revenu lors de la retraite.

Andrew Leakey, de Stephensons, a déclaré: «Les gens s’attendent souvent à compter sur un héritage potentiel des parents ou des grands-parents et, dans de nombreux cas, cela ne sera pas le cas. Les conflits d’héritage risquent de se détériorer rapidement en longues procédures judiciaires, en divisant les familles pendant de nombreuses générations».

L’étude a montré que, indépendamment de la forte dépendance à l’égard des héritages à travers le pays, près de la moitié (48 pour cent) des adultes admettent qu’ils n’ont pas discuté du contenu d’un testament avec les personnes dont ils s’attendent à hériter.

Cela s’élève à 79% chez les 18 à 24 ans.

 


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