Cette étude, du Groupe Prévoir, révèle notamment que la santé et la perte d’autonomie sont au cœur des préoccupations des Français, qui expriment un sentiment général d’inquiétude, en particulier les jeunes, les femmes et les foyers les plus modestes.
Une large majorité de Français inquiets face à leur avenir 66% des Français déclarent avoir peur de l’avenir. Si cette crainte reste néanmoins modérée pour 51% des personnes interrogées, trois catégories de population expriment plus largement cette inquiétude :
– Les jeunes de 18 à 24 ans : dans un contexte où l’entrée sur le marché du travail est plus compliquée, 75% d’entre eux disent avoir peur de l’avenir ;
– Les femmes : 72% d’entre elles ont peur de l’avenir contre 60% chez les hommes ;
– Les foyers les plus modestes1 sont inquiets : c’est le cas pour 78% des foyers dont les revenus nets mensuels sont inférieurs à 999 € et 74% des foyers dont les revenus sont compris entre 1500 et 1999 €.
Les problèmes liés à la santé et la perte d’autonomie en première ligne des inquiétudes exprimées
Les deux premières craintes des Français face à l’avenir sont la perte d’un proche et les problèmes de santé, partagées par 85% des sondés. La perte d’autonomie, en lien avec le vieillissement, le handicap ou la maladie constitue, elle aussi, une crainte importante : 80% des Français en ont peur et 71% craignent de devoir faire face à celle d’un proche.
Notons que la perte d’emploi ne figure pas parmi les principales craintes des Français, même si elle reste vivace : 34 % d’entre eux, 48% des actifs et 53% des jeunes de moins de 35 ans, craignent de perdre leur travail.
La retraite synonyme de baisse du niveau de vie pour 8 Français sur 10
Au-delà des aspects positifs de la retraite, cette étape majeure est envisagée par 79% des Français comme un moment où leur niveau de vie baissera. Cette intuition se confirme lors du départ à la retraite : 85% des retraités ont constaté une baisse de leur niveau de vie, même si celle-ci se révèle moins importante que ce qu’ils avaient imaginé.
Les Français se sentent mal préparés pour faire face aux conséquences des aléas de la vie liés à la santé
Les Français ont le sentiment d’être mal préparés pour faire face aux conséquences matérielles et financières des aléas de la vie, et en priorité ceux liés à la santé :
– Maladie de longue durée (68%) ;
– Invalidité temporaire ou permanente suite à un accident (65%) ;
– De façon équivalente, un décès ou la prise en charge d’un proche qui n’est plus autonome (62 %).
Pour surmonter ces difficultés et les conséquences des autres grands aléas de la vie, les Français comptent avant tout sur leurs propres ressources : 49% sur leur épargne, 26% sur leur assurance. L’aide de l’État n’arrive qu’en 5e position des recours, citée par 9 % des personnes interrogées.
Les Français et l’assurance pour faire face aux aléas de la vie Malgré leur sentiment de manque de préparation, une majorité de Français déclare avoir une bonne connaissance des contrats d’assurance obsèques, épargne retraite et prévoyance.
Certains ont mis en place, ou prévoient de mettre en place, des solutions pour faire face aux conséquences matérielles et financières de la retraite et des aléas de la vie :
– 32 % déclarent notamment avoir souscrit à un contrat de prévoyance décès / invalidité, 24% à un contrat d’épargne retraite ;
– 36% envisagent de souscrire à un ou plusieurs de ces contrats, et parmi eux, 41% à un contrat de prévoyance dépendance et 38% à un contrat d’épargne retraite.
Pour ceux qui n’envisagent pas de souscrire à l’un de ces contrats, les principaux freins évoqués sont financiers : près de la moitié d’entre eux, 45%, estime ne pas en avoir les moyens. 29% n’en voient pas l’utilité.
Le Groupe Prévoir explique « Plutôt inquiets face à l’avenir, les Français se sentent globalement mal préparés pour faire face aux aléas de la vie. Pourtant, ils pensent généralement bien connaître les différentes solutions d’assurance, épargne retraite et prévoyance. Ces résultats nous confortent dans la mission d’information et de conseil qui est la nôtre. Elle est d’autant plus importante pour les foyers populaires à revenus modestes (salariés et retraités) que nous accompagnons depuis 1910. Gagnant moins de 2500 euros par mois, ce sont souvent les plus fragiles face aux aléas que redoutent le plus les Français. Il est donc essentiel pour eux d’anticiper les impacts matériels et financiers, et pour nous, de les y aider en leur proposant des solutions personnalisées, qui s’adaptent à leurs besoins et leurs contraintes. »