Depuis 2004, l’emploi des seniors du secteur privé augmente

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Une étude de la Cnav retrace l’évolution de l’emploi des seniors du secteur privé partis à la retraite depuis 2004. L’amélioration du taux d’emploi des travailleurs âgés représente un enjeu pour limiter la dégradation du ratio démographique entre actifs et retraités. 

Après une longue période de baisse, la dernière décennie a connu une augmentation des personnes en emploi à la veille de la retraite. Parmi les retraités du régime général partis entre 2004 et 2013 et encore en emploi à 50 ans, la durée en emploi entre 55 et 60 ans a augmenté d’un an, passant de 3,6 ans à 4,6 ans pour les hommes comme pour les femmes. Les niveaux d’emploi sont cependant très différents selon l’âge du départ à la retraite.

En limitant notre champ d’étude aux personnes encore en emploi à 50 ans, on constate que plus les assurés sont présents sur le marché du travail en fin de carrière, plus ils partent tôt à la retraite.

Les mesures législatives n’ont pas le même effet selon la situation de l’assuré vis-à-vis de l’emploi. Entre la fin d’une activité professionnelle et la liquidation d’un droit à la retraite, une proportion sensible des assurés passe par des périodes de chômage ou d’inactivité. Dans cette étude portant sur l’emploi en fin de carrière, les assurés qui ne sont plus en emploi à 50 ans sont exclus.

Parmi les retraités du régime général partis entre 2004 et 2013 et encore en emploi à 50 ans, la probabilité de rester en emploi à chaque âge avant leur départ augmente au fil des années. Ainsi, la durée en emploi entre 55 et 60 ans a augmenté d’un an, passant de 3,6 ans à 4,6 ans. La hausse est plus importante entre 2004 et 2010 qu’entre 2010 et 2013. Il n’y a, par ailleurs, pas de différence entre hommes et femmes.

Si certains salariés, qui ont eu des carrières sans interruption, peuvent partir dès l’âge d’ouverture de leurs droits et percevoir une pension complète, d’autres, dont les carrières sont plus heurtées, doivent attendre l’âge d’annulation de la décote. Afin de rendre compte de cette diversité, l’analyse se concentre sur les trois situations les plus fréquentes : les départs avant l’âge légal d’ouverture des droits, les départs à l’âge légal et enfin ceux à l’âge d’annulation de la décote (qui représentent entre 76 % et 69 % des départs en retraite entre 2004 et 2013). Ainsi, l’évolution du nombre d’années en emploi apparaît contrastée.

Les données de la Cnav ne permettent pas de mettre directement en évidence l’effet de la suppression des préretraites à financement public et des DRE sur l’évolution des probabilités d’emploi en fin de carrière des retraités du régime général. En revanche, elles permettent d’illustrer les effets des mesures prises dans le domaine de la retraite. L’évolution de l’emploi des seniors du secteur privé est analysée depuis 2004, en se focalisant sur les retraités partis en retraite en 2004, en 2010 et en 2013. Le choix de ces années de départ est directement lié aux dates auxquelles ont eu lieu les évolutions de la réglementation en matière de retraite.

Les mesures législatives n’ont pas le même effet selon la situation de l’assuré vis-à-vis de l’emploi. Entre la fin d’une activité professionnelle et la liquidation d’un droit à la retraite, une proportion sensible des assurés passe par des périodes de chômage ou d’inactivité. Dans cette étude portant sur l’emploi en fin de carrière, les assurés qui ne sont plus en emploi à 50 ans sont exclus.

Parmi les retraités du régime général partis entre 2004 et 2013 et encore en emploi à 50 ans, la probabilité de rester en emploi à chaque âge avant leur départ augmente au fil des années. Ainsi, la durée en emploi entre 55 et 60 ans a augmenté d’un an, passant de 3,6 ans à 4,6 ans. La hausse est plus importante entre 2004 et 2010 qu’entre 2010 et 2013. Il n’y a, par ailleurs, pas de différence entre hommes et femmes.

Si certains salariés, qui ont eu des carrières sans interruption, peuvent partir dès l’âge d’ouverture de leurs droits et percevoir une pension complète, d’autres, dont les carrières sont plus heurtées, doivent attendre l’âge d’annulation de la décote. Afin de rendre compte de cette diversité, l’analyse se concentre sur les trois situations les plus fréquentes : les départs avant l’âge légal d’ouverture des droits, les départs à l’âge légal et enfin ceux à l’âge d’annulation de la décote (qui représentent entre 76 % et 69 % des départs en retraite entre 2004 et 2013). Ainsi, l’évolution du nombre d’années en emploi apparaît contrastée.

 

 

 


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