Les Boomers peuvent être considérés comme la génération avec les plus forts revenus à dépenser, mais un nouveau rapport indique qu’ils ne sont pas fidèles quand il s’agit de dépenser leur argent. Plus de la moitié des Boomers, selon l’étude, achètera des marques concurrentes si le prix et l’expérience sont meilleurs.
De nouvelles données provenant l’étude réalisée pour l’ICLP concluent que les commerces peuvent vouloir faire plus pour fidéliser les clients âgés de plus de 55 ans (Boomers). C’est parce que beaucoup se sentent «négligés» ou «pas récompensés» et veulent faire leurs achats où ils sentent qu’ils ne sont pas négligés – même si cela signifie aller dans un magasin concurrent.
Les marques ciblent généralement leurs efforts de marketing mobile et en ligne à destination des jeunes, quel que soit le type de relation de marque dans laquelle ils peuvent être, car les jeunes sont perçus comme la génération la plus technophiles.
Cependant, en faisant cela, ils risquent de perdre les Boomers, qui sont également très influents et souvent des consommateurs plus aisés.
Les recherches mettent en évidence que les Boomers se sentent sous-évalués et négligés et il est donc important que les commerces doivent donner à cette clientèle extrêmement importante ce qu’ils veulent et ont besoin : une expérience clientèle personnalisée qui est sensible et communicative.
Les commerces doivent s’assurer que leur stratégie de marketing crée des liens significatifs pour que les Boomers se sentent plus émotionnellement connectés envers votre marque, transformant ce groupe d’âge précieux en clients fidèles.
Voici trois conseils pour commencer à bâtir une meilleure fidélité avec les Boomers :
• Plus de 80 % des Boomers ne s’attendent pas à la pertinence dans les recommandations des marques : il est donc important de les surprendre en leur faisant des recommandations plus pertinentes vis-à-vis de leurs intérêts et besoins, plutôt que d’employer des stratégies trop générales.
• Moins de 40 % des Boomers s’attend à ce que les commerces les valorisent : il est nécessaire de les surprendre en les traitant en tant qu’individu, en personnalisant les courriels et autres contacts que les marques peuvent avoir. Encore une fois, la pertinence est essentielle.
• Seulement 12 % des Boomers pensent que les marques s’intéressent à eux : il est nécessaire de former les employés à mieux comprendre les besoins de ces générations.
La génération des Boomers
Le baby boom ou « pic de la natalité » est une augmentation importante du taux de natalité dans certains pays, juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les enfants nés durant cette période sont parfois appelés des « baby boomers » (voire simplement, au Canada, des « boomers »).
Cette période s’étend de 1945 jusqu’à 19751 pour la plupart des pays nord-européens. Pour certains pays comme la France, elle a commencé plus tôt dès 19422 et pour d’autres continué jusqu’à la fin de 1974, bien que de façon moins importante3. Durant les deux premières décennies du xxie siècle, les baby boomers qui partent massivement à la retraite créeront un nouvel effet socio-économique d’envergure : le « papy boom ».
La génération des Boomers est composée des personnes nées après 1946. C’est cette cohorte qui va fondamentalement changer la vision que nous avons de la retraite et de la notion même de la vieillesse. L’étude européenne Share indique que la retraite est vécue comme un soulagement par une majorité des européens : tel est le cas pour 59,1% des hommes et 57,4% des femmes. Environ 24 ,5% des hommes et 27,% des femmes ont un jugement plutôt neutre sur cette période de l’existence : ils considèrent le départ en retraite comme un événement qui n’a été ni positif ni négatif. 9% des hommes et 7,7% des femmes jugent néanmoins cet événement négatif. « Les Baby boomers pensent qu’ils ne seront jamais vieux » explique Myril Axelrod Président de Marketing Directions Associates à New York. « cette image qu’ils d’eux-mêmes aura beaucoup d’influence dans le choix de leur logement par exemple… les Baby boomers ne voudront pas aller en maison de retraite mais le présenteront comme une simple étape de leur vie ».