Les résultats du recensement canadien de 2016 ont été publiés le 3 mai et ont révélé qu’il y a un plus grand nombre d’adultes plus âgés que d’enfants, pour la première fois dans l’histoire du recensement. Statistique Canada a signalé qu’il y avait 5,9 millions de Canadiens âgés de 65 ans et plus, comparativement à 5,8 millions de Canadiens âgés de 14 ans et moins. Comme l’a démontré une infographique frappant, il y a eu un changement remarquable dans la répartition par âge de la population canadienne au cours des 150 dernières années..
Les conducteurs de ce changement démographique ont été le baby boom et le buste de la Seconde Guerre mondiale, qui ont duré de 1946 au milieu des années 1960 et au milieu des années 1960 au début des années 1970, respectivement, et des diminutions de la fécondité. Avec le premier des baby-boomers atteignant 65 ans en 2011, le Canada a connu une augmentation de 20% du nombre d’adultes plus âgés, la plus forte augmentation de ce groupe démographique au cours des sept décennies précédentes. En comparaison, le nombre d’enfants a augmenté de seulement 4,1%. La longévité est une force motrice de l’augmentation du nombre d’adultes plus âgés, mais les diminutions de la fécondité (qui ont diminué depuis les années 1970) entraînent également cette relation. Au fur et à mesure que la génération du baby boom atteint le seuil de 65 ans, elle a largement dépassé le nombre d’enfants nés; Cela a entraîné l’augmentation de 16,8% des personnes âgées représentant 16,9% de la population et les enfants.
Les distributions des Canadiens vieillissants, cependant, ne sont pas égales dans les provinces et les territoires. Pour avoir un aperçu interactif de la façon dont chaque province et territoire se compare, Statistique Canada a fourni une interface attrayante qui permet à l’utilisateur de comparer n’importe quelle combinaison de provinces et de territoires les uns avec les autres, ce qui donne à l’utilisateur une ventilation par tranche d’âge et par sexe. Les provinces de l’Est, notamment les Maritimes, c’est-à-dire Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, ont des populations plus anciennes que leur Ouest, c’est-à-dire la Colombie-Britannique et l’Alberta et le nord, à savoir le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut, Homologues. Par rapport à la moyenne canadienne (16,9%), mon territoire d’origine, le Yukon, n’a enregistré que 11,9% de ses habitants âgés de 65 ans et plus. Les territoires connaissent à la fois une espérance de vie plus faible et des taux de fécondité plus élevés, ce qui entraîne les plus jeunes populations au Canada. Il est à noter que le territoire le plus jeune du Canada, le Nunavut, possède également la population la plus jeune, avec seulement 3,8% des personnes âgées de 65 ans et plus.
Les implications d’une population de plus en plus vieillissante au Canada, comme partout dans le monde, sont répandues et variées. Du point de vue de la santé, il y aura sans aucun doute une augmentation de la proportion de personnes nécessitant des soins en raison de maladies liées à l’âge et de déclins fonctionnels. Étant donné que le Canada dispose d’un système de santé universel, les dépenses gouvernementales sur ces ressources seront sans précédent. De même, l’infrastructure physique pour abriter le nombre croissant d’adultes plus âgés pose des défis. Bien que la plupart des personnes âgées soient localisées dans les zones urbaines, compte tenu de la vaste répartition géographique au Canada, les personnes hébergées dans des régions rurales ou peu peuplées deviennent de plus en plus difficiles. Face à une augmentation sans précédent du nombre d’adultes plus âgés au Canada, des solutions innovantes devront être conçues pour maintenir les Canadiens vieillissants (vrai nord) forts et gratuits.
(Source Oxford Aging)