Seulement un tiers des sondés (34 %) estime vivre ou pouvoir vivre correctement à la retraite avec leur pension

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Seulement un tiers des sondés (34 %) estime vivre ou pouvoir vivre correctement à la retraite avec leur pension. Chez les non retraités, ce taux n’est que de 29 %. Cette année, moins d’un retraité sur deux (47 %) considère que sa pension lui permet de vivre correctement, contre 54 % en 2023. Cette dégradation n’est sans doute pas sans lien avec la vague inflationniste que la France a connue entre 2022 et 2023.

À l’initiative d’AMPHITÉA et du CERCLE DE L’ÉPARGNE, le Centre d’études et de connaissance de l’opinion publique (CECOP) dirigé par Jérôme Jaffré (membre du Conseil scientifique du Cercle de l’Épargne) a conduit et présenté la onzième étude sur « les Français, l’épargne et la retraite ».

Les femmes qui perçoivent des retraites plus faibles que les hommes indiquent à 79 % que leur pension est ou sera insuffisante pour vivre à la retraite. 79 % également des actifs de plus de 50 ans partagent la même crainte. La réforme des retraites ne semble pas avoir rassuré les ménages sur la capacité de maintenir, dans les prochaines années, le niveau de vie à la retraite.

L’épargne pour la retraite, en pleine dynamique

58 % des non retraités déclarent en 2024 placer de l’argent en vue de la retraite, contre 51 % en 2023. 32 % indiquent le faire régulièrement contre 26 % en 2023. La baisse de l’inflation permet aux ménages de réduire leur épargne de précaution au profit d’une épargne de long terme comme l’épargne retraite.
21 % des sondés déclarent avoir déjà souscrit un Plan d’Épargne Retraite (PER) et 22 % entendent le faire prochainement. Pour les cadres, les taux respectifs sont 42 et 25 %. Parmi les personnes ayant souscrit un PER, 46 % déclarent l’avoir fait pour avoir un revenu supplémentaire à la retraite, 40 % pour avoir un capital au moment de la retraite et 26 % pour bénéficier de l’avantage fiscal.

Bien vieillir, dépendance, sujets de préoccupations majeurs

Pour 72 % des sondés, « bien vieillir », c’est avant tout être en bonne santé. Ce taux atteint 81 % chez les plus de 50 ans. Pour 34 % des sondés, bien vieillir, c’est disposer de ressources financières suffisantes. Les sondés souhaitent avant tout rester à domicile et entourés de leurs proches. Plus d’une personne sur deux de plus de 65 ans craint d’entrer en dépendance.
48 % des sondés estiment que la prise en charge financière de la dépendance relève de la Sécurité sociale. Seulement 26 % sont disposés à vendre leur logement ou à puiser dans leur épargne (PER, assurance-vie, etc.). 14 % sont susceptibles de souscrire une assurance dépendance. 13 % comptent sur l’aide de leur famille pour financer, le cas échéant, les frais générés par la dépendance.

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