COGEDIM Club dévoile la 3ème vague des résultats de l’édition 2017 du Baromètre 55+ COGEDIM Club. Dédié à l’observation des modes de vie des seniors âgés de 55 ans et plus, il donne la parole à ces derniers sur leurs relations avec les jeunes de 18-30 ans. Et selon eux, l’audace de la Génération Y dans le monde du travail est le 1er enseignement à retenir.
Ils transforment le monde de l’entreprise, ils s’engagent pour un monde meilleur… Et si les jeunes étaient un exemple pour les seniors ?
Les Seniors reconnaissent des qualités aux Jeunes
Élevés dans la culture de l’immédiateté et de l’ubiquité, les Millenials bousculent les codes du travail. En quête d’autonomie et de flexibilité, ils cherchent à innover et ne manquent pas d’audace pour leur développement professionnel. Une attitude reconnue comme une force par les seniors.
Le Baromètre annuel 55+ COGEDIM Club révèle que les aînés reconnaissent ces compétences comme les premiers enseignements qu’ils souhaiteraient acquérir de cette jeune génération.
• 21% des sondés estiment qu’ils ont le plus à apprendre de la volonté des Millenials d’entreprendre et de créer des entreprises.
• Mais aussi de leur maîtrise des outils digitaux (20%) et de leur adaptation aux nouvelles formes de travail telles que les contrats courts, le statut d’autoentrepreneurs ou de freelance (16%).
Et si les seniors voient comme un atout cette capacité à transformer le monde professionnel, ils retiennent également de ces jeunes de 18-30 ans leur engagement pour le monde de demain :
• Leur conscience écologique et durable (13%) ;
• Leur capacité à défendre des idées et à s’engager dans les causes qui leur tiennent à cœur (13%) ;
• Et leur capacité à faire évoluer les mentalités sur les aspects sociétaux (10%).
Jeunes et Seniors : Les relations existent dans le cadre familial mais pas seulement
Le Baromètre dévoile que les seniors ont un regard positif sur la jeune génération et montre l’importance du lien intergénérationnel. Car loin du cliché d’isolement et de sédentarité, les seniors sont en demande de contact avec la jeunesse.
Si c’est principalement dans le cadre familial que les contacts avec des jeunes de 18-30 ans ont lieu, 50% des sondés affirment fréquenter des jeunes dans plusieurs contextes. La vie associative, les activités sportives ou encore les sorties sont l’occasion pour plus d’1 senior sur 3 de côtoyer les Millenials.
« Chez COGEDIM Club, nous connaissons les séniors. Nous les savons dynamiques et ouverts aux évolutions sociétales. Et c’est parce qu’il est évident que le lien social est l’un des éléments clé du bien vieillir, que notre baromètre nous conforte dans notre choix de déployer dans chacune de nos résidences des équipes tout aussi dynamiques, souvent jeunes et doté de l’esprit entrepreneurial. » explique David Jaroniak, Directeur Général Adjoint de COGEDIM Club.
Le conflit des générations : mythe ou réalité ?
Plusieurs études indiquent que le vieillissement de la population pourrait provoquer des tensions dans les relations intergénérationnelles. Aujourd’hui, dans la zone OCDE, on dénombre en moyenne quatre personnes d’âge actif pour chaque personne en âge de prendre sa retraite. Ce ratio devrait tomber à trois pour un vers 2040 et à deux pour un d’ici à 2050. Pour les générations futures, il sera difficile de supporter une charge fiscale en constante augmentation pour subvenir aux besoins d’une proportion toujours plus grande d’inactifs. La prise en charge des seniors était plus aisée lorsqu’elle pouvait être partagée entre plusieurs enfants et proches. Les familles sont non seulement plus restreintes mais aussi plus complexes, pour diverses raisons (divorces, remariages et parents isolés). Or, l’évolution de la structure familiale a affaibli les liens entre ses membres. Les femmes, à qui il incombait traditionnellement de s’occuper des personnes à charge, sont aujourd’hui plus nombreuses à avoir un emploi rémunéré et sont donc moins à même qu’autrefois d’assumer leurs responsabilités familiales.
Il est donc utile d’évaluer les relations actuelles entre les générations. S’il est difficile de mesurer la solidarité intergénérationnelle, les enquêtes d’opinion offrent certaines informations précieuses. En 2009, l’une de ces enquêtes posait cette question quelque peu provocatrice : « les personnes âgéessont-elles un fardeau pour la société ? ». Dans 21 pays européens membres de l’OCDE, la grande majorité des individus répondaient par la négative : 62 % d’entre eux n’étaient pas du tout d’accord avec cette affirmation, 23 % n’étaient pas d’accord et seuls 14 % répondaient par l’affirmative.
Les réponses varient selon l’âge : les personnes âgées de 40 à 50 ans, amenées à prendre leur retraite au cours des 10 à 25 prochaines années, étaient plus enclines à considérer que les personnes âgées ne représentent pas un fardeau pour la société, tandis que les jeunes âgés de 20 à 30 ans étaient moins enclins à partager cette opinion. Notons que ce sont les seniors eux-mêmes qui s’estiment être un poids pour la société, les plus de 55 ans étant plus nombreux que la moyenne à répondre par l’affirmative à la question posée.
Si l’on étudie les variations entre les pays, les personnes interrogées étaient plus nombreuses à considérer que les seniors représentent un poids pour la société dans les pays où l’État garantit une grande partie des revenus des plus de 65 ans, comme la Belgique, la République tchèque, la République slovaque, la Hongrie et le Portugal. En revanche, cette proportion est moins importante dans les pays où le revenu des seniors dépend d’autres sources, comme le Danemark, l’Irlande, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. La proportion des 60-65 ans qui continuent à travailler et les mesures démographiques du vieillissement de la population entrent aussi en ligne de compte.