Le Club Bien Vieillir Ensemble (CEBV), un think&do tank de Com’Publics dédié à la promotion économique, sociale et politique du « Bien vieillir » en France, salue tout le travail accompli par Dominique LIBAULT dans le cadre de la concertation. Il soutient pleinement et entièrement l’objet et l’esprit même du rapport et de ses 175 propositions qui visent in fine à une (r)évolution du paradigme de la « gestion de la dépendance » vers un « véritable soutien à l’autonomie ».
Toutes les projections démographiques l’annoncent : le vieillissement de la population française est inéluctable. En 2060, un Français sur trois aura plus de 60 ans, sachant que l’INSEE projette un allongement continu de l’espérance de vie d’ici là. Ainsi, sur les près de 24 millions de plus de 60 ans prévus à cette date, 5 millions auront plus de 85 ans, soit plus de 20 % des seniors.
Face à ces constats, les enjeux sont multiples et majeurs :
- Se pose en premier lieu la question de l’espérance de vie sans incapacité, qui plafonne au début de la séniorité entre 62 et 64 ans en France[2]. Si les Français vivent de plus en plus longtemps, ils ne gagnent pas nécessairement des années de vie en bonne santé.
- Cet indicateur soulève avec d’autant plus d’acuité la problématique de l’accompagnement du vieillissement et des personnes elles-mêmes.
- Pour ce faire, c’est toute la société qui doit développer une approche davantage bienveillante et inclusive afin de faire du « Bien vieillir ensemble » une réalité en France.
Les décideurs publics se sont emparés de ce sujet avec la loi d’adaptation de la société au vieillissement en 2015. Face à l’urgence soulevée par les mouvements de personnels d’EHPAD en 2017 et 2018 et à la suite des différents rapports parlementaires et avis consultatifs consacrés à la question, le Gouvernement a lancé en octobre dernier une vaste consultation sur le grand âge et l’autonomie qui a débouché sur le rapport « Grand âge, le temps d’agir ».
> Lire le rapport du Club Bien Vieillir Ensemble
